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Quelles évolutions dans l'implantation des bases militaires au Canada et dans le monde ?

Dans un monde en perpétuelle évolution, de quelle manière l'appareil militaire canadien peut-il répondre convenablement aux nouvelles menaces ? L'armée canadienne est-elle préparée à l'intervention contre des groupes terroristes ou à intervenir dans des conflits mineurs à l'autre bout du monde ?

 

Le fait de n'avoir que des bases militaires à l'intérieur du territoire canadien empêche une projection militaire de grande ampleur dans un délai très court. Plusieurs pays occidentaux, comme les États-Unis et la France, multiplient ces dernières années de nouveaux points d'appui à travers le globe pour répondre le plus rapidement possible aux menaces naissantes.

Le cas du Canada reste particulier de par son implication générale dans les opérations de maintien de la paix en coopération avec les Nations Unies. Néanmoins, le gouvernement semble avoir pris conscience du manquement opérationnel que représente ce manque de présence à l'internationale. Ainsi, plusieurs structures avancées sont à l'étude pour des ouvertures possibles durant la prochaine décennie.

Implantation prévue dans 7 pays : Jamaïque, Sénégal, Kenya, Singapour, Corée du Sud, Allemagne et Koweït

A noter que le choix du Kenya pourra être remplacé par une base au Mozanbique ou en Tanzanie suivant les négociations

Pour le Brigadier-général en retraite J.R. Giguère, l'emplacement de ces bases n'est pas anodin et s'inscrit dans une nouvelle réalité géostratégique.

Qu'est ce que le Réseau de soutien opérationnel des Forces Canadiennes ?

Ce réseau s’articulera autour de différentes bases canadiennes implantées dans plusieurs pays à la suite d'arrangements négociés avec des partenaires. Il s’agit pour le Canada de faciliter les mouvements de matériel et d’hommes des forces armées canadiennes ou d’organisations civiles lors de déploiements. En effet, il ne s’agit pas de bases militaires à proprement parler. Ces structures pourront également fournir un soutien civil lors d’événements internationaux ou de catastrophes naturelles.

 

Le Brigadier-général en retraite J.R. Giguère revient sur le grand interêt que représente ce réseau de bases aussi bien dans l'idée de nouveaux conflits que de catastrophes naturelles.

L'évolution des conflits et des guerres amène les armées à réfléchir sur les nouvelles manières de faire la guerre.

Couplée à l'évolution de la technologie militaire, cette modification va entrainer les forces militaires à se réinventer.

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