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Une nécessité spatiale

Une fois la zone d'influence militaire établie, la réalité économico-sociale et les choix géostratégiques arrêtés, il convient de délimiter un lieu et un périmètre et ce afin d'établir la base militaire dans une période qui peut s'échelonner sur des dizaines d'années, dans un secteur bien précis.

Pour bien comprendre l'évolution de l'implantation des bases militaires canadiennes sur le territoire national et les enjeux politco-économico-sociaux qui en découlent, il est important de visualiser les différents compostants d'une base type et son agencement spatial. Il est ainsi impossible d'imaginer l'implantation de bases militaires dans des lieux trop éloignés, trop réduits ou voir même hostiles. Une base telle que Valcartier (Québec) s'articule autour d'un terrain de plusieurs dizaines de kilomètres carrés. Il faut également préciser qu'un champ de tir doit être aménagé pour l'entrainement des soldats.

En reprenant l'exemple de la Base des Forces canadiennes de Vaclartier (Québec), il est ainsi possible de comprendre la taille très importante du complexe et donc des investissements tant économiques qu'humaines. Pour information, le plan présenté ne se concentre que sur le centre de la base Valcartier (soit environ 1/10e de la surface totale).

 

Passez votre souris sur la photo pour plus de précisions.

Aujourd'hui, les 23 bases militaires canadiennes sont bien réparties sur l'ensemble du territoire canadien. Débuté après la Seconde Guerre mondiale, la mutation contemporaine de l'armée canadienne s'est achevée à la fin des années 1990 avec la fin de la Guerre Froide.

 

Désormais, la guerre contre le terrorisme a pris la place de la guerre contre l'ennemi soviétique et les nations occidentales doivent faire face à de nouvelles manières d'intervenir sur le monde entier. Les zones d'influences militaires laissent leurs places à des bases militaires temporaires à la localisation ultra-ciblée (voir les bases temporaires françaises au Mali ou les bases temporaires américaines en Afghanistan).

 

Le Canada n'est pas en reste et doit modifier son approche des conflits futurs afin de pouvoir projeter ses forces rapidement en cas de conflits locaux ou de terrorisme international, et ce afin de pouvoir protéger ses citoyens n'importe où dans le monde.

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